Avec l’essor des logiciels en ligne, l’autoformation a le vent en poupe. Excel, windev, photoshop, logiciels de gestion… les thématiques et les supports multimédia ne manquent pas et se rassemblent sous la devise du DIY : « do it yourself » ! Traduction et explications en 3 temps :
Le self training, ou l’autoformation, en libre accès « à vie »
Tout comme le e-learning, l’auto-formation entre dans le cadre de la formation continue à laquelle toute personne a droit « tout au long de la vie », suivant l’Article L6111-1 du Code du travail. S’il y a toujours eu des autodidactes, les formations en ligne se multiplient à grande échelle et, avec elles, leurs petites sœurs du « self training ».
Soyons clairs : l’autoformation en ligne, ou self training, fait partie du e-learning… A la petite différence que le self training apparaît comme un premier pas, un « avant-goût » très accessible. La relation amont-aval professeur-élève est aplanie, l’autodidacte appréhende à sa guise une nouvelle discipline, matière, ou thématique de formation : un métier, un autre secteur d’activité, par exemple. Libre à lui de poursuivre ou non son initiation vers une formation approfondie du e-learning. On parle aussi de « free training », ou encore « e-training ».
De plus, l’autoformation en ligne présente des modes d’apprentissage ou d’éducation innovants, adaptés aux publics-cibles, via des ressources interactives originales. On peut distinguer trois grandes catégories :
- l’actualisation ou l’acquisition de nouvelles connaissances : les MOOC gratuits, y compris parfois ceux des grandes écoles et organismes de référence du portail FUN (France Université Numérique) vous permettent tantôt de réviser vos classiques et mettre à jour vos bases ; tantôt d’acquérir de nouveaux savoirs, via des logiciels « libres » en open source (versions freemium, « tutoriels » ou webinars YouTube, Powerpoint sur Slideshare, Moodle…) ;
- l’acquisition de nouvelles compétences : via les mêmes ressources, à ceci-près que leurs outils sont plus perfectionnés, car payants, tels que les bonnes prépa en ligne, les MOOC, et les logiciels spécialisés : gestion, compta, marketing, commerce… ;
- l’auto-contrôle et la progression continue, le e-training par excellence : les applications mobiles ne cessent de croître et de se perfectionner. De nouvelles thématiques d’apprentissage sont désormais à la portée du commun des mortels disposant d’une connexion internet : culture générale, e-training ciblé, bibliothèques numériques, modules d’auto-évaluation en ligne, applications windev…
Les atouts de l’autoformation en ligne
Les atouts de l’autoformation en ligne sont nombreux :
– économique et accessible, elle limite les investissements de transport et permet de tester (avant achat) ; les outils en ligne sont souvent téléchargeables sur tout type de PC, ou mobile ;
– ludique via des jeux interactifs ou des applications pédagogiques et attractives, elle « muscle » les cerveaux et encourage le développement des compétences à tout âge de la vie,
– les bénéficies sont immédiats ! Par QCM, quiz, partages d’informations en réseaux (réseaux sociaux, forums dédiés… etc), vous pouvez en quelques clics évaluer votre niveau d’acquisition des savoirs ;
– souple et flexible, elle anticipe les formations qualifiantes : par retours en arrière, par ajustements successifs, remises à niveaux… etc, elle prépare aux examens et concours d’entrée les plus difficiles.
Réussir par soi-même
« On n’est jamais mieux servi que par soi-même », ce dicton populaire peut traduire l’expression anglosaxone du DO IT YOURSELF – littéralement : « faites-le vous-même », que l’on retrouve aussi sur le net sous l’acronyme DIY.
Plus qu’une expression, un état d’esprit vers de nouveaux modes d’apprentissage
Le fait que web révolutionne nos modes de consommation, est acté dans tous les esprits tant, sur la scène politique que médiatique. L’économie du partage, dont le self training fait partie, sont un seul processus vers de nouveaux modes de vie… et d’apprentissage.
En matière d’auto-formation, le numérique offre aux internautes un éventail quasiment infini de supports afférents à ces ressources interactives multiples :
– les web vidéo, visio-cours ou visio-conférences ;
– les applications mobiles de stimulation intellectuelle (jeux de mémoire, tests de Q.I…) ;
– les web documents : TD, fiches-résumés, modules d’auto-évaluation (quiz, QCM, parcours chronométrés, mises en situation…) et autres documents partagés en open source (Google drive, messageries instantanées, groupes fermés de réseaux sociaux…).
Suivez Week&Learn pour trouver toutes les informations sur le self training !